Zoom sur l’implantation d’une école Espérance-Banlieues à Reims
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Proche des idées de Philippe de Villiers et de la Manif pour tous, le réseau d’écoles privées hors-contrat Espérance-Banlieues est composé d’une dizaine d’école au projet « éducatif » orienté vers la discipline, l’ordre, le port de l’uniforme, le martèlement d’enseignements rudimentaires auprès d’élèves issus de milieux populaires. Le plan « com » d’Espérance-Banlieues se résume ainsi : l’illusion de la discipline conjugué à des assauts répétés contre l’école publique laïque, accusée de tous les maux.
Largement financé par des mécanismes de défiscalisation de dons d’entreprises, ce réseau tente d’ancrer dans les esprits que payer pour l’éducation de ses enfants est normal.
Curieusement, Espérance-Banlieues ne communique pas sur les résultats scolaires de ses élèves, et pour cause ! Des pans entiers des objectifs du socle commun, auxquels sont assujettis les établissements hors-contrat, ne sont pas enseignés. A Reims, la directrice explique que l’apprentissage de l’anglais et des outils numériques sont superflus. Tant pis pour les élèves qui auront de réelles difficultés à poursuivre leur scolarité en classe de seconde. Mais l’objectif est-il vraiment l’intérêt des élèves ?
Des témoignages font état de la désillusion de parents bernés par la façade rutilante de ces écoles, quand ils réalisent le temps qui a été perdu par leurs enfants.
C’est pour éviter ces désillusions et pour défendre le droit fondamental des enfants à une éducation de qualité, que le SE-Unsa de la Marne a alerté la population et les élus locaux, et a initié une pétition pour s’opposer à ce projet, qui tourne le dos aux valeurs de la République et à la Laïcité.