Communautarisme : pour l’immense majorité des Français, c’est non !
C’est un pied-de-nez bienvenu aux déclinistes et autres théoriciens du repli sur soi qui pérorent sur les plateaux de télé.
Le repli communautariste est perçu comme un danger pour la société française, parce qu’il alimente le racisme, favorise la montée des extrémismes et divise la société.
Pour 60% des sondés, ce repli s’expliquerait par la crise et le chômage, par le besoin de créer des solidarités autour de racines et de valeurs partagées, mais serait aussi une réaction face aux discriminations subies par les minorités.
Face aux communautarismes, les Français réclament d’avantage de fermeté (plus de moyens de police et de justice), mais aussi plus d’éducation à la tolérance et à l’anti-racisme.
Cependant, 72% des sondés considèrent que la France accorde plus d’importance aux difficultés subies par certaines minorités religieuses (juifs et musulmans, chacun pour 13%) ou ethniques (étrangers, immigrés, sans-papiers à 17%).
Effet déformant des médias et des discours politiques ? Le SE-Unsa, quant à lui, continuera inlassablement son combat laïque contre les discours, les arguments, les actes racistes, xénophobes, antisémites et antidémocratiques.