12 juin : journée mondiale contre le travail des enfants
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Depuis 19 ans, la journée mondiale contre le travail des enfants met en lumière des situations vécues afin de l’interdire. Or, alors que l’Organisation des nations unies a proclamé 2021 comme l’année internationale de l’élimination du travail des enfants, la situation s’aggrave après vingt ans d’amélioration.
Reprise inacceptable du travail des enfants
Tandis que le nombre d’enfants obligés de travailler a diminué de 94 millions entre 2000 et 2016, un dernier rapport souligne une augmentation de 8,4 millions en 2020. Sur les 160 millions de jeunes concernés, la moitié d’entre eux ont entre cinq et onze ans.
Selon l’ONU, cette situation s’était aggravée avant la pandémie Covid 19 mais pourrait empirer avec celle-ci en raison de l’augmentation du nombre de familles touchées par la pauvreté. Elle estime que 46 millions de jeunes supplémentaires risquent d’être obligés de travailler d’ici la fin 2022.
Pour les Nations unies, il y a urgence à accompagner les conséquences économiques de la crise sanitaire en maintenant les prestations sociales au niveau actuel pour que les enfants ne soient pas dans l’obligation de travailler pour subvenir à leurs besoins ou ceux de leurs proches.
Sensibilisation, solidarité et éducation
Selon l’Unesco, 888 millions d’enfants en âge d’être scolarisés dans le monde ont vu leur éducation perturbée par la crise sanitaire et 168 millions n’ont pas repris le chemin de l’école et on estime que 10 millions d’enfants ne reprendront pas leur scolarité à l’issue de la pandémie.
Ainsi, afin de permettre à chaque enfant de trouver sa place dans la société, Solidarité Laïque, dont le SE-Unsa est membre, conduit des programmes internationaux pour lutter contre la pauvreté, les inégalités et pour l’accès à l’Éducation. En intervenant dans des pays instables politiquement et socialement, elle permet de protéger les enfants déscolarisés de multiples violences et contribue également au développement et à la paix.
Pour le SE-Unsa, l’augmentation du travail des enfants a de multiples facteurs qui demandent une réponse rapide et coordonnée au niveau international, pour raccrocher les enfants à ce qui devrait être leur seule occupation : apprendre.
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