11 février 2022 : Journée internationale des femmes et des filles de science

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Depuis 2015, la Journée internationale des femmes et des filles de science promeut l’accès des femmes et des filles dans les domaines scientifiques car ceux-ci sont trop souvent perçus comme des champs masculins.
 
 
Toujours des parcours genrés
 
Alors que la scolarisation des filles et des femmes s’est accrue dans le monde, elles sont souvent moins nombreuses que les garçons à s’orienter vers les filières et les carrières scientifiques. Par exemple, moins de 30 % des chercheurs sont des femmes. De plus, elles sont aussi moins exposées en modèles : celles-ci ne représentent que 1,8 % des lauréats du prix Nobel de physique depuis 1901. Ainsi, des stéréotypes alimentant l’autocensure persistent tels que les femmes ne sont pas douées pour les sciences, elles n’aiment pas les maths, etc.
 
En France, la réforme du baccalauréat du lycée général avec l’absence des mathématiques dans le tronc commun a accru le déséquilibre filles-garçons. En effet, la part de celles-ci dans cet enseignement de spécialité en terminale est redescendue à son niveau de 1994. En conséquence, ces dernières se ferment les portes de la plupart des études et des métiers scientifiques. 
 
 
Encore combattre les préjugés
 
Afin d’ouvrir le domaine de la science aux femmes et aux filles, l’École doit intensifier l’éducation à l’égalité filles-garçons.
 
Par exemple, il est indispensable de permettre dès le plus jeune âge aux filles de se projeter dans les métiers scientifiques en féminisant les noms de métiers, fonctions, grades ou titres*.
 
Lors de cette journée, il est notamment possible d’inviter des femmes scientifiques afin de les rendre plus visibles dans les voies connotées masculines comme les mathématiques, la technologie, l’ingénierie, le numérique… 
 
 
L’avis du SE-Unsa
 
Le SE-Unsa soutient cette Journée internationale des femmes et des filles de science. En effet, les métiers n’ont pas de sexe et leur sous-représentation dans ce domaine contribue aux inégalités sur le marché du travail avec des emplois souvent moins valorisés. 
 
 
* BO n° 10 du 9 mars 2000
 
 
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