Prévention et lutte contre les violences faites aux femmes : où en est-on ?

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L’accompagnement des femmes victimes de violences dans les commissariats et gendarmeries est insuffisant. Pour le SE-Unsa, il est urgent d’agir sur ce levier qui est le point central de la prise en charge des victimes.

Le rapport du Haut Conseil à l’Egalité (HCE) présente une évaluation intermédiaire du plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes.

Une réelle amélioration de la réponse pénale et sociale et une meilleure compréhension du phénomène des violences sexistes et sexuelles sont constatées. Certaines mesures sont déjà mises en place de manière effective et efficace comme le numéro 3919 et le site "stop-violences-femmes.gouv.fr" ainsi que les dispositifs d’accueil de jour.

La présence d’intervenant.e.s sociaux et de référent.e.s "violence" dans les commissariats et les gendarmeries est essentielle mais trop peu développée. Elle permet l’accompagnement global des victimes , la coordination des partenaires et la formation et sensibilisation des personnels. L’efficacité de ce dispositif dans les départements qui l’ont mis en place est reconnue .

Le HCE souligne la nécessité d’accélérer le rythme actuel afin que tout le territoire soit couvert d’ici la fin 2016.

Pour le SE-Unsa, il est essentiel que tous les volets du 4ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes soient mis en oeuvre. Il est inacceptable d’envisager que les victimes puissent ne pas avoir accès au même accompagnement selon leur localisation.

Pour accéder au rapport, cliquez sur l’image ci-dessus ou ICI

3919 : le numéro pour dire stop aux violences sexistes