IVG : fighting spirit contre l’obscurantisme

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Le vendredi 25 mai 2018, l’Irlande s’est prononcée à 66% pour la libéralisation de l’avortement, qui n’était autorisée que dans le cas de mise en danger de la femme enceinte.
 
Dans ce pays de forte tradition catholique, l’avortement était considéré comme un crime passible de quatorze ans de prison. Ainsi chaque année, des milliers d'Irlandaises (qui en avaient les moyens) étaient contraintes de se rendre à l'étranger, principalement au Royaume-Uni, pour y avorter.
 
L’église catholique a été très discrète pendant la campagne précédant le vote, minée par de multiples scandales dont la tragédie de l’orphelinat de Tuam, où les restes de près de 800 enfants ont été découverts en 2014.
 
Partout dans le monde, des femmes et des hommes s’élèvent contre des lois rétrogrades et patriarcales.
En Argentine, les députés se prononceront le 13 juin sur un projet de loi visant la légalisation de l’avortement, soutenu par la majorité de la population.
En Iran, des femmes risquent leur liberté pour se vêtir comme elles l’entendent.
En Tunisie, des femmes manifestent pour l’égalité successorale, dans un pays où la loi civile, calquée sur la loi religieuse, ne leur permet d’hériter que de la moitié de la part d’un homme de même parenté.

Le SE-Unsa soutient ces combats essentiels et salue ces avancées vers l’égalité entre les femmes et les hommes.