Effectifs dans le premier degré : une baisse significative d’ici 2024
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Selon une récente note de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), les effectifs du premier degré devraient baisser de 300 000 élèves entre la rentrée 2020 et la rentrée 2024 malgré la hausse prévue des taux de scolarisation des 3 à 5 ans.
À la rentrée 2020, la baisse attendue des effectifs devrait concerner plus fortement le niveau préélémentaire pour se concentrer progressivement ensuite sur le niveau élémentaire jusqu'en 2024. Cependant, les taux de scolarisation des enfants de 3 ans et 4 ans sont en hausse et atteindront les 100 % pour les enfants de 4 ans dès la rentrée 2020.
Ces baisses s'expliquent en grande partie par une diminution du nombre de naissances entre 2009 et 2018 de presque 80 000 enfants par an.
La Depp prévoit un maintien des effectifs aussi bien en Ulis que dans les sections de maternelle pour les enfants de moins de 3 ans même si, pour ces dernières, une petite baisse est prévue, le taux d’élèves étant constant mais pas le nombre d’enfants de 2 ans.
La part du secteur public devrait se stabiliser autour de 86%. Le secteur privé est donc également concerné par cette baisse d’effectifs.
Le SE-Unsa souhaite que ces baisses annoncées permettent d'alléger les effectifs de toutes les classes pour que tous les élèves, et en priorité les plus fragiles, puissent profiter au mieux des temps d’enseignement.
Cette baisse des effectifs ne doit pas conduire à des suppressions de postes.
Cette baisse des effectifs ne doit pas conduire à des suppressions de postes.
Le ministère doit au contraire continuer à recruter pour rendre effectif le dédoublement des classes de CP, CE1 et grande section en éducation prioritaire sur tout le territoire, renforcer les Rased et alléger les temps d’enseignement des directeurs et directrices.