En finir avec la pauvreté dans la jeunesse
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Toute crise agit souvent comme un puissant révélateur et accélérateur des problèmes existants dans le monde « d’avant ». C’est notamment le cas pour les difficultés rencontrées par une partie de la jeunesse dont le niveau de précarité atteint un niveau inadmissible.
Avant la crise de la Covid, 25 % des jeunes vivaient sous le seuil de pauvreté. Aujourd’hui, les images de files ininterrompues d’étudiants en attente d’aide alimentaire sont quotidiennes. Des jeunes, des étudiants ont faim dans notre pays.
Les derniers arrivés dans les entreprises étant souvent les premiers à subir les licenciements, les étudiants voient donc leur cursus interrompu, leurs stages annulés ou leur diplôme en suspens : leur avenir s’obscurcit.
Pour le SE-Unsa, la confiance que la jeunesse peut placer dans son avenir est un enjeu démocratique. Sans gestes forts des pouvoirs publics pour faire ruisseler la solidarité nationale sur la jeunesse, sa confiance dans la République sera minée. Les partis nationalistes et populistes sont en embuscade, n’en doutons pas.
Il est donc urgent d’agir, notamment en accélérant la mise en œuvre du revenu universel d’activité (destiné à regrouper toutes les aides), et de le rendre accessible aux 18/25 ans.