25 novembre, journée internationale des violences faites aux femmes
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La journée de lutte contre les violences faites aux femmes vise à attirer l’attention de l’opinion publique sur les actes de violence dirigés contre les filles et les femmes. Cette trentième édition souligne les progrès établis en la matière mais aussi les inquiétudes liées à de multiples crises qui accroissent les violences faites aux filles et aux femmes.
Multiplication des dispositifs de prévention et de lutte
De nombreux états agissent contre les violences à l’égard des filles et des femmes, et les législations progressent.
Par exemple en juillet 2020, le Soudan a interdit les mutilations génitales, et en août le président rwandais a gracié prés de 40 femmes déclarées coupables d’avoir avorté. La Corée du Sud a alourdi les peines contre les cyberinfractions à caractère sexuel.
Selon la banque mondiale, au moins 155 pays ont promulgué des lois sur la violence domestique et 140 disposent de lois sur le harcèlement sexuel au travail.
De plus, 121 pays avaient adopté des mesures pour renforcer les services aux victimes de violences durant cette crise.
Des crises multiples font craindre des reculs
La crise Covid-19 a exacerbé les risques.
Par exemple, au Brésil, entre mars et mai 2020, le taux de féminicides a progressé de 100 %, jusqu’à 400 % dans certains États. De plus, les pertes d’emplois notamment dans le secteur informel a privé des femmes de revenu et les a plongées dans la précarité.
Selon une estimation de l’ONU, 47 millions de filles et de femmes risquent de basculer dans l’extrême pauvreté cette année. De plus, 11 millions de filles pourraient ne pas revenir à l’école.
Les femmes subissent aussi des violences suite aux assauts d’ultraconservateurs religieux et politiques. C’est notamment le cas en Pologne, en Turquie et en Afghanistan.
« Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »
À partir de cette journée internationale, l’ONU propose 16 journées d’action contre les violences faites aux femmes du 25 novembre au 10 décembre 2021 (journée internationale des droits humains).
L’objectif est de sensibiliser afin de mieux prévenir pour éliminer la violences faites aux filles et aux femmes dans la société civile mais aussi à l’École en :
- initiant des débats par exemple à partir de films documentaires, d’expositions, et la presse écrite ;
- en présentant des témoignages de défenseurs des droits des femmes ;
- en portant des vêtements orange et « oranger » les espaces physiques et virtuels le 25 novembre et tout au long des 16 jours.
Le SE-Unsa soutient cette journée internationale pour l’élimination des violences faites filles et aux femmes ainsi que les journées qui y sont associées. Ces violences sont des violations des droits humains du quotidien qui nous concernent toutes et tous en tant que personne et en tant que personnels éducatifs.
Nous pouvons agir en suscitant des échanges pour bousculer les préjugés qui aboutissent à des actes inadmissibles et en diffusant les dispositifs d’aide.
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