17 mai, journée de lutte contre l’homophobie et la transphobie

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Cette semaine, est paru le rapport de SOS Homophobie répertoriant les actes homophobes de l’année 2017.
 
Une hausse ces actes est constatée depuis 2015 (+15%) ; en France l’homophobie est persistante et les agressions sont de plus en plus violentes.
 

Selon Joël Deumier, président de SOS Homophobie, cette augmentation des agressions est liée à la libération de la parole des victimes, et à l’affirmation de leurs droits.

Ainsi, l’histoire de l’égalité ne cesse de s’écrire. Diffusée sur Arte, la série « Fiertés » a ciblé trois moments-clé : la dépénalisation de l’homosexualité en 1981, le PACS en 1999 et le Mariage pour tous en 2013.

Cependant, en milieu scolaire, les agressions anti LBGT ont augmenté de 38 % en 2017. SOS homophobie précise que « Pédé » reste la première insulte prononcée dans les cours de récréation. La persistance de ces violences liées à des préjugés archaïques est préoccupante.
Pour le SE-Unsa, la réponse éducative doit être à la hauteur.

Déjà en novembre 2017, le rapport du Défenseur des Droits avait souligné les retards pris par la France en termes d’éducation à la sexualité : les trois séances annuelles du CP à la terminale connaissent une mise en œuvre très disparate.

Plus consensuel que l’éducation à la sexualité, l’apprentissage de la sécurité routière est davantage choisi dans le cadre des CESC (comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté).

Pourtant, le HCE (haut comité à l’égalité) indique « qu’en collège et lycée, les thématiques abordées dans les séances d’éducation à la sexualité sont majoritairement celles du VIH/Sida, de la contraception/IVG et du « respect ». En revanche, d’autres thématiques sont peu abordées comme les questions de l’identité, des orientations et discriminations sexuelles ».

Pour le SE-Unsa, ces enseignements sont un enjeu de société, pour dépasser les pesanteurs patriarcales, soutenues par la frange la plus rétrograde de la population.