Les femmes, sexe fort dans l’éducation- thème du dernier colloque du Carrefour santé social

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Créé en 2005, le Carrefour Santé Social est un lieu d’échanges et de réflexions associant la MGEN, l’UNSA-Éducation, la FSU et le Sgen- CFDT. Il impulse des actions communes sur les questions de la santé au travail et de la prévention des risques liés au travail.

Dans le cadre d’un colloque annuel, l’UNSA-Éducation a participé le 7 janvier dernier, à la MGEN, à une journée sur le thème : « Les femmes, sexe fort dans l’éducation ».

La journée a débuté par une présentation de la synthèse des études réalisées pour la DGAFP et le Défenseur des droits sur les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes dans la fonction publique sous le prisme des inégalités de genre.

Une première table ronde a ensuite traité du thème : « l’Éducation : des métiers de femmes ? ». Elle a permis de resituer l’inégale répartition entre femmes et hommes dans les divers secteurs de l’Éducation nationale et d’en voir les évolutions.

L’UNSA-Éducation est intervenue dans la seconde table ronde, syndicale, consacrée aux inégalités de genre et aux leviers du changement, table ronde à laquelle participaient également la directrice adjointe de l’IUT de Vannes en tant que chargée de mission Égalité femmes/hommes Université Bretagne Sud et un représentant de la DRH du MEN.

L’occasion pour l’UNSA-Éducation de rappeler son engagement sur l’égalité femmes hommes, son regret de l’abandon des ABCD et sa déception quant à au plan d’action censé les remplacer, peu contraignant et manquant d’une véritable ambition. L’occasion aussi pour l’UNSA-Éducation d’évoquer la situation des professionnel-l-e-s « santé sociaux » que sont les médecins de l’Éducation nationale, les infirmiers et les infirmières, les assistants sociaux et les assistantes sociales. À l’encontre de nombre de professions dans l’Éducation nationale elles ne cherchent pas à féminiser mais plutôt à masculiniser leurs professions ! Les raisons de cette forte féminisation (historiques, culturelles…) et les leviers pour y remédier, parmi lesquels une nécessaire revalorisation de ces professions ont également été abordés.

Une journée riche, constructive, qui a permis de rappeler que l’égalité femmes hommes est un combat de chaque jour, de chacun et de chacune dans lequel les syndicats ont un rôle important à jouer.