17 octobre : journée mondiale du refus de la misère

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La pauvreté ne se résume pas à l’insuffisance de revenus et de ressources pour assurer sa subsistance. Selon l’ONU, c’est aussi une violation des droits humains.

 
 
Un phénomène mondial
 
Même si la pauvreté tend à diminuer depuis 20 ans au niveau mondial, près de 800 millions de personnes vivent toujours sous le seuil d’extrême pauvreté, fixé à 1,64 euro par jour.
Ainsi, c’est en Asie et en Afrique subsaharienne que vivent 70 % des personnes en situation d’extrême pauvreté.
En France, on compte aujourd’hui prés de 8 millions de pauvres soit 14 % de la population ; un enfant sur cinq y vit sous le seuil de pauvreté.
 

La pauvreté dégrade les Droits Humains
 
Ces enfants et adolescents ces femmes et ces hommes voient également leurs droits humains bafoués par la pauvreté. Difficultés d’accès à l’eau potable, aux soins et précarité de logement sont le quotidien d’un milliard d’humains. Plus de 100 millions d’enfants ne sont pas scolarisés (majoritairement des filles).
Face à ces situations, le déracinement par l’émigration est un espoir pour une vie meilleure.

 
Mobilisation le 17 octobre
 
L’ONU s’est engagée à éliminer la pauvreté sous toutes ses formes partout dans le monde. Elle a fixé 17 objectifs de développement durable à atteindre d’ici 2030, et a lancé la troisième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2018-2027) afin d’ « accélérer les actions mondiales pour un monde sans pauvreté ».
En France, la journée du refus de la misère du 17 octobre est organisée par ATD Quart Monde depuis 1992. Elle vise à mobiliser les citoyens et les responsables publics, pour faire entendre la voix des plus démunis.

 
Pour le SE-Unsa, l’école doit participer à la prise de conscience collective, faire évoluer les représentions et œuvrer pour construire notre égale et commune dignité. La lutte contre la pauvreté est un devoir de chaque citoyen.

 
Ressources sur la journée de refus de la misère